Il s'agit donc d'un moment d'union, d'harmonie, dont le PS et le gouvernement ont bien besoin en ce moment. Harmonie attendue, avec forcément quelques notes personnelles, de Ségolène ou Martine, les divas du Parti. Tout cela ne se déroule pas à l'opéra de Toulouse, non, non, mais dans un cadre moins culturel, quoique... (Merci à Libération)
Les contacts que j'ai dans certaines sections du PS montrent une grande fébrilité des adhérents. Certains démissionnent (trop à gauche, pas assez à gauche, trop mou, trop dur...) ou râlent contre le vieux système féodal de ce parti. Les vieux routards regardent passer tout ça en se répétant que c'est toujours comme ça en période de congrès et que de toutes façons c'est dommage, mais pas dramatique. Je pense qu'ils continueront à se répéter cela encore longtemps, y compris lorsque la pente descendante sera trop forte pour stopper la chute. Ceux qui essayent de transformer le PS en un vrai parti de masse ont beaucoup de mal et en auront encore plus, vu la manière dont les petits apparatchiks des sections essayent de garder leur douillet confort.
Heureusement, la situation est calme à Toulouse.
Pas comme dans l'autre ville rose, à Jaipur en Inde, où un tigre tue en plein jour. Joliment dénommé T-24, ce tigre met les autorités en alerte, le gouvernement en émoi et les populations dans leurs habitations. Rien à signaler d'inhabituel par contre à Erevan.
Chez nous, le PS-12 n'est qu'un tigre de papier. Pas de souci, donc ! L'UMP peut tranquillement se relever de son KO et l'UDI naître à partir de son néant.
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