mardi 27 novembre 2012

Le professeur à perdu le monopole du savoir... Et le politique ?

Étranges coïncidences comme toujours en France.

La clôture des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche à donné lieu à une synthèse, avant la publication dans 2 semaines du rapport final. Cette synthèse couvre plusieurs sujets consensuels et repousse certains sujets moins consensuels, comme l'évaluation : qui la conduit, comment, pour quoi ? Et comment organiser mieux ce mille-feuilles d'organismes et d'agences que personne ne comprend.

Parmi les sujets consensuels, il y a l'importance du numérique dans la formation et donc aussi le changement du rôle de l'enseignant qui est de moins en moins au centre du système. Ici où je suis cette semaine, en Amérique du nord, c'est bien l'étudiant qui définit le système. Il faut dire qu'ils ont plus de moyens ! Le prof n'est pas là pour imposer sa vision de "maître" à ses étudiants obéissants, ou non, mais pour leur permettre de définir la leur ou de simplement être de bons professionnels. C'est particulièrement sensible dans les disciplines créatives.

La phrase titre est donc extraite de cette synthèse, prononcée au collège de France, pourtant le grand ennemi historique de l'Université depuis François Ier.

Je rajoute "...Et le politique", car en ce moment leur rôle UMPien se limite à la récré et aux "c'est pas moi, Msieu, c'est lui". Avec la création du groupe Fillonesque de 68 députés portant le doux nom de RUMP, on peut noter quatre points décisifs :

  • La guerre n'est pas terminée et l'argent fait le bonheur des stratégies militaires politiques
  • Fillon ne sait pas qu'en anglais, RUMP veut dire, littéralement, le cul. À ce propos pour les anglophones qui nous liraient, ne pas confondre ass hole avec whole ass...
  • Avec un député de plus ils se seraient bien plus amusés
  • Sarkozy est de retour avec un grand sourire carnassier
Finalement l'esprit potache des étudiants n'est pas que dans les facultés et les politiques savent être exhilarants eux aussi. À quand une agence d'évaluation des politiques ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire