lundi 10 mars 2014

Du temps pour le cerveau cette semaine

Non, non, on n'est pas dimanche avec les "Du temps de cerveau pour..."
On est lundi. Et pas n'importe quel lundi.
Le début de la semaine du cerveau !

Quoi ? La semaine du cerveau ? se dit le lecteur encore tout embrumé d'un week-end ensoleillé et printanier. Le lundi n'est pas le meilleur jour pour parler des cerveaux lents qui ont du mal à repartir. Même les grands philosophes internationaux, comme Garfield, disent "Je hais les lundis".


Mais quand on lance une semaine de quelque chose, en général ça commence le lundi. Pas en Amérique où la semaine commence le dimanche, mais tout est ouvert tout le temps là-bas de toutes façons. Chez nous, seuls certaines zones touristiques et les magasins de bricolage sont ouverts.

Donc c'est la semaine du cerveau et des neurosciences. Donnez votre argent pour la recherche sur le cerveau. L'affiche en dit long sur nos priorités actuelles. On est prêt à payer pour l'instantané, l'immédiat, le numérique et le plaisir de tous les instants. On est moins prêt à payer pour Alzheimer, Parkinson ou des AVC pour lesquels un simple "reset" ne suffit pas.


Il s'agit d'une campagne européenne, avec appel à dons évidemment, je dirais même appel au neurodon, mais aussi présentation des recherches et des résultats sur le cerveau. (programme pdf ici pour Paris par exemple).

Quelques petits films ? Dessine-moi un cerveau par exemple pour voir des cartes du cerveau (20 minutes), le troisième oeil pour expliquer la vision (53 minutes quand même), plaisir et addictions pour expliquer les chemins tortueux de nos addictions variées dans le cerveau... Evidemment tous ces films sont sérieux, même lorsqu'ils sont bien réalisés. Rien à voir avec les Shadoks qui ont un cerveau très bien organisé avec seulement quatre cases et quatre mots (Ga-Bu-Zo-Meu) dont on parlait ici samedi.


Les neurosciences ont fait des progrès depuis 1968, heureusement. Sauf chez certains hommes politiques, surtout en période électorale, qui ont du mal à utiliser à plein leur cerveau. Certains de leurs discours semblent tout droit issus de piperons politiques dignes des Shadoks, enchaînant des mots et des phrases vides de sens, comme dans celui-ci par exemple.

Souhaitons donc que, cette semaine au moins, les hommes politiques de tous bords et de tous pays utilisent leur cerveau et même, soyons fous, un peu leur coeur aussi.

PS : Et puisque c'est lundi, une petite blague (archiconnue) ici.

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