vendredi 12 juin 2015

Mais oui on aime les anglais. Surtout ces deux là !

Vive les british. Pour une fois ;)

Entre la mort de Christopher Lee et le concert de Paul Mc Cartney au Stade de France, journée bien remplie pour les anglophiles (même francophones)

Christopher Lee est donc mort à 93 ans. Au long de sa carrière à rebondissements, il avait incarné principalement le rôle du méchant, du macabre, du vampiresque, de l'horrifique, du satanique, tout en restant ambigu dans ses incarnations. Il avait réinventé le comte Dracula dans les années 50, ainsi que les bizarres de tous poils dans les contes d'Edgar Poe. Un film d'horreur sans Christopher Lee n'était PAS un film d'horreur et tous les spectateurs des nuits du fantastique au Rex s'en souviennent avec émotion. Puis il avait transposé cet humour flegmatique et utilisé sa carrure et sa voix pour ajouter une touche d'inquiétant aux méchants modernes, de Star Wars à Tolkien. Avec un maître mot, l'ambiguité. Jamais un pur méchant. Car le meilleur méchant est celui qui reste délicat à cerner. Les 150 films qu'il a tournés s'étalent dans toutes les catégories, des films A, B ou Z. Ca me fait penser à une contrepèterie pour enfants "Le vampire s'étale, ou le vantard s'épile"... Ce n'était clairement pas un vantard en tous cas. Ses biographies courent sur le Web, à vous de les chercher. Un vampire d'une autre classe que dans Twilight en tous cas. Rarement un acteur a été autant maquillé pour donner des visages aussi différents, du haut de ses quasi deux mètres... Juste une petite photo, indépendamment de son talent de musicien et de chanteur de Rock-Metal... (c'est une transition avec la suite).


Un autre vieux, un peu moins, a chanté jeudi soir au Stade de France. Paul Mc Cartney, 73 printemps quand même, a tenu quasiment trois heures sur scène. Un spectacle très pro avec un Stade plein à craquer. Un petit extrait pour se souvenir ? Mauvaise qualité, mais de première main... Obladi Oblada ;) avec un public en communion. Entre ça et Hey Jude, encore plus repris par la foule, un vrai moment magique. Il s'est permis de parler pas mal en français, de brandir le drapeau français avec quand même le drapeau britannique à côté. Le public assis était plutôt âgé, mais venue de partout (de Sibérie au Brésil). Même les très jeunes ont apprécié, car ils ont tous entendu les Beatles, et le fait d'en voir un (le dernier vivant et important, pardon Ringo) chanter les chansons qu'il a écrites et composées est particulièrement impressionnant. On en redemande évidemment.


Alors, oui, deux vieux anglais qui ont marqué l'histoire. Parmi d'autres. Ca nous permet d'attendre sereinement le 18 juin prochain, avec les deux cents ans de la bataille de Waterloo, très morne plaine et très laide butte du Lion censée commémorer la victoire des monarchies en Europe ;) A chacun son truc. Et son 18 juin. (Le Ramadan pourrait commencer ce jour-là également).


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