lundi 10 août 2015

Bronzer or not bronzer

Ça y est. Je suis au bord de la mer et donc mes préoccupations immédiates ont changé. Il y a tellement de façons différentes de passer des vacances sur la Côte d'Azur. Aujourd'hui parlons bronzette. Pas mon activité favorite mais quand même. C'est important.

Premier coup de tonnerre, cet article. La plupart des crèmes et autres baumes pour nous protéger du soleil sont très dangereuses pour l'environnement. On s'enduit, on se plonge dans la mer et on recommence. La crème se dilue dans la mer. Avec ses jolis produits chimiques qui tuent les petits poissons et les micro-organismes nécessaires à la vie. Une hécatombe qui continue à son rythme. Il existe des crèmes Bio - il y a toujours du bio dans tous les trucs, il doit même y avoir des livres bio - mais elles sont plus chères et se répandent avec lenteur sur le matché. L'industrie pharmaco-cosmétique est assez opaque, genre indice 50 ou plus, sur ses pratiques. Et dans les supermarchés, les crèmes sont tellement nombreuses qu'il est difficile de s'y retrouver en l'absence d'un vrai label bio.

Car il est nécessaire de s'enduire. Pas la peine d'ouvrir la porte en grand au cancer de la peau ou aux rides prématurées. On a tous vu certaines personnes parcheminées mais bronzées. Ça me fait penser à chaque fois à cette scène de Brazil ou la mère du héros se fait traiter. Brrrrrrrrrrrrr. Mais le corps a ses raisons que la raison n'a pas. Si le corps et les canons de la beauté exigent le bronzage, le cerveau se déconnecte. Et l'achat impulsif de la crème prend le pas sur toutes considérations engagées. Pourtant, rien ne vaut une belle peau. 

Un léger hâle est agréable à regarder. Mais il y a le problème des marques (sur la peau je veux dire, pas celle du fabricant du maillot).

Car il faut calculer ses marques pour ne pas être ridicule. Et on voit de tout sur une plage. Normalement, un séjour balnéaire est une sorte de striptease en boucle. On arrive habillé par la ville à la plage. On se déshabille le plus possible les premiers jours pour laisser le moins de marques visibles, en ajoutant couche après couche de crème. Puis on couvre un peu ses coups de soleil pour laisser sa peau se reposer. Puis on exhibe ses couleurs avec force ouvertures pour montrer l'absence de traces. Puis on se re-déshabille un grand coup pour une dernière couche avant le départ. Enfin  on revient à la ville avec des tenues plus sérieuses. C'est quand on est nu qu'on voit ses marques ou qu'on les partage. Normalement elles doivent être petites et adoucies. Pas comme dans ces mignons dessins de Martine à la plage ou dans cette nouvelle mode (dangereuse) qui consiste à dessiner sur son corps des tatouages uniquement dûs aux marques de bronzage. 

Il n'empêche qu'on a pu voir, avec un grand sourire, un joueur de tennis par exemple, en petit short blanc, avec de belles marques bien roses de bronzage en-dessous. Il aurait mieux fait de ne pas mettre un maillot de bain bermuda auparavant. Quoique. Il faut faire attention au maillot que l'on porte, cf. cette petite BD de Zep.

Le bronzage est une mode passagère. Il apporte de la couleur au monde et pour cela il est admirable. Mais il est moins important que la qualité de vos peaux, chers lecteurs et chères lectrices. Comment développer un beau bronzage reste un casse-tête à l'époque où les durées des vacances se réduisent. C'est une activité qui exisge en effet du temps, sauf à faire le touriste rouge comme une écrevisse en 24 heures ce que je ne recommande à personne. La galerie de couleurs exhibées sur une page est un supplice pour les yeux. Il y en a vraiment pour touts les goûts.

Et je ne parle pas de la forme des maillots, de celles qui exhibent leur seins, de ceux qui exhibent leur bedaine - parfois impressionnante. Cet étalage éclectique recèle malgré tout toujours des perles. C'est en tous cas tout le bonheur que je vous souhaite si vous fréquentez ce genre d'endroit. Même à Paris Plages on voit de tout. Je n'ai pas bien compris le scandale de "Tel Aviv sur Seine" d'ailleurs. J'ai l'esprit ailleurs. Mais il doit y avoir une histoire de bronzage là-dessous. En tous cas une foule reste une foule. Bronzée ou pas. Et quel que soit l'endroit où elle est.



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