mercredi 17 août 2016

Var-iable

Temps variable aujourd'hui à Saint-Raphaël. Un temps entre deux, ni grand beau, ni orages du 15 août. Un temps très chaud quand même puisque sans vent. Ici il fait chaud presque tout le temps.

Sécheresse ici aussi. De plus en plus de communes du Var ont interdit les usages non responsables de l'eau comme remplir sa piscine sans autorisation. On signalera d'ailleurs que les piscines des JO de Rio ont été vidées puis remplies pour éliminer leur couleur verte du plus mauvais effet, en prenant sur le budget des Jeux paralympiques. Un autre scandale brésilien. On ne doit pas non plus laver sa voiture, mais on peut encore se laver et mettre de l'eau dans son pastis. Ouf !

Le temps variable est une drôle de formulation. On est dans du pas facile à prévoir, qui change sans prévenir. On est aussi dans du non définissable. Il ne fait pas beau mais pas moche non plus. D'un instant à l'autre tout est possible vers le beau ou le moche. Cela crée une sensation différente, surtout ici dans le Midi. Une sorte d'incertitude qui n'est pas habituelle. Une sensation d'inquiétude presque, face à la quiétude de l'été à peine troublée par le vol d'une mouche. 

Variable se distingue, sur les baromètres, entre pluie et beau. C'est pareil en politique. Pour la plupart des hommes politiques contemporains, variable c'est l'idéal. Le beau n'existe quasiment jamais, sauf pendant les cent premiers jours d'un état de grâce de plus en plus rare. La pluie c'est l'état normal avec les emmerdes qui pleuvent en pagaille, sans parler des quelques tempêtes qui viennent égayer une carrière. Le variable c'est l'idéal car c'est l'état de tous les possibles dans lequel les manœuvres à court terme prennent toute leur force. Un état intermédiaire parfait pour des hommes sans vision lointaine. C'est la différence encore une fois entre la météo et le climat. 

Si nos hommes politiques pouvaient s'intéresser plus au climat qu'à la météo...


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