lundi 20 février 2017

Que ressent le café quand il est moulu ?

Le café aurait mal au dos s'il avait en plus déménagé. Et si le café était rangé dans un carton, la cafetière dans un autre et que je ne me souvienne d'aucun des deux, qui serait le plus moulu ?

La caféine a au moins l'avantage de réveiller le cerveau. Eh quand on travaille beaucoup avec son dos, le cerveau est encore plus lent que d'habitude, c'est dire. 

Aujourd'hui l'actualité a certainement été magnifique. Pleine de vérités objectives (rares) et d'une foultitude de vérités subjectives et floues. A partir de combien de frites y en a-t-il trop dans votre assiette ? A partir de combien de grains de riz a-t-on un tas de riz ? A partir de combien de foutaises de Trump faut-il commencer à croire qu'il est capable du pire, lui qui tire ses infos de Fox News pour inventer un attentat en Suède. L'homme le plus puissant du monde est un fou flou. 

Mais l'actualité n'a pas été ma priorité aujourd'hui, ni celle de mon dos. L'expression en avoir plein le dos est en effet pleinement adaptée à ma situation. Pas plein le cul, hein ? quoique la limite entre les deux soit aussi floue. Les douleurs lancinantes du blogueur assis pour bloguer et qui sait qu'il doit se lever après sont terrifiantes, car dès qu'on se refroidit, la gangue de plomb recommence. Il faudrait bloguer debout comme pour le piano et ne jamais s'asseoir sur le dos (le cul ?)

Alors ? Bloguer l'esprit vide est-il intéressant ? La différence entre un cerveau ou un verre plein et les mêmes vides est infime et subjective. Enfiler des mots comme des perles est un exercice surréaliste au sens de l'écriture automatique des déménageurs bretons. C'est flou, non ?

Mes doigts aussi commencent à me faire mal. Décidément... Il est temps d'arrêter ce billet en espérant que demain sera un autre jour. 

 

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