vendredi 3 février 2017

Qui rit vendredi, dimanche rira encore

C'est vendredi.

Je ne vous parlerai pas du FillonGate.

Ni de schTrumpferies pourtant aussi nombreuses et incongrues que ses cheveux blonds.

Ni même de la Chandeleur qui ne fait pas rire l'homme qui sait ne jamais rire.


Ou du jour de la marmotte dont j'ai parlé l'an dernier.

Je ne parlerai pas non plus des JO 2024 et de la candidature de Paris puisqu'on attend ce soir le slogan officiel - en anglais et comprenant a priori "Share"... Cher ? A nos coeurs ou à nos portefeuilles ?

Je ne parlerai pas des pubs du Superbowl et surtout pas de cette pub de Budweiser, la Kro des américains, que les Trumpistes accusent de stigmatiser les anti-immigration, puisqu'elle montre l'arrivée du fondateur allemand de la marque et des quolibets qui l'accompagnent.

Je ne parlerai évidemment pas du coco-fesses, cette grosse noix bilobée des Seychelles en danger, malgré l'insistance d'un lecteur assidu.

Pas besoin de parler de Facebook, en cette "journée des amis" alors même que ce réseau atteint presque 2 milliards d'utilisateurs.

Pour les travailleurs fatigués du vendredi, je ne vous parlerai pas non plus de l'optimisation. Comment diminuer le coût et le temps des tournées d'UPS aux USA ? Cela ne vous intéresserait certainement pas de savoir que pour cela ils choisissent des itinéraires où l'on a presque pas besoin de tourner à gauche en traversant l'autre file. Cela serait également inutile pour vous de savoir qu'Amazon range ses produits au hasard dans ses entrepôts ce qui permet aux employés de ne pas se gêner quand ils parcourent les travées guidés par l'ordinateur central et de gagner du temps, non ?



Je parlerai pour celles et ceux qui ont froid, un état grippal et qui se retrouvent en pleine tempête. Pourquoi pas un petit punch venu tout droit de 1968 avec la recette de Jean-Christophe Averty qu'on honore ce soir sur France 3 ?




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