samedi 19 mai 2012

Comment on dit Légistatives en américain ?

Les listes pour les législatives sont donc closes.

6591 candidats (dont seulement 40% de femmes) pour 577 heureux élus, soit un peu moins d'une douzaine en moyenne par siège. Quelques détails ici. La PQR, la presse quotidienne régionale, est pleine de listes de candidats par département ou région, avec souvent des circonscriptions tripatouillées par la droite l'année dernière. Les experts de la feuille Excel bureau de vite par bureau de vote sont très recherchés par les partis politiques qui ne s'en vantent pas, car leurs analyses sont très utiles, pour négocier ou pas des alliances.

De ce point de vue, la gauche a fait fort cette année avec une absence remarquée d'accord entre les 3 grands blocs que sont le PS, le Front de gauche, et Europe-Écologie (enfin grands, on s'entend, ça n'a pas le même sens pour chaque bloc). La gauche y perdra des sièges et peut-être la majorité de gouvernement, mais ces petits messieurs sont tous ravis puisque c'est forcément la faute des autres. Ils ont déjà oublié. Ou ils s'en foutent. Pfffffffft. J'espère qu'ils s'en rendront compte après, pour regretter. La seule bonne stratégie en la matière est celle de l'union ou celle à posteriori qui a été choisie si la victoire est du bon côté. La victoire justifie tout. Mais en attendant la division ne peut pas multiplier les chances de gain, c'est mathématique.

Vive aussi un monde où la parité recule, où certains préfèrent payer des pénalités plutôt que d'avoir autant de femmes que d'hommes sur leurs listes. Pendant ce temps, notre premier gouvernement réellement paritaire s'installe...

Il semble que cela soit à Paris qu'une circonscription décroche le pompon avec 23 candidats. Je ne vous dit pas le casse tête devant les école de ce quartier avec tous ces panneaux et le nombre de tables pour poser les bulletins dans les bureaux de vote. Vivement le 2° tour pour pouvoir circuler plus normalement ;)

Pendant ce temps, toujours, notre président rencontre Obama, avec et sans cravate, en français et en anglais, au moins ce président se débrouille aussi en anglais. Il est reçu comme la nouvelle bête curieuse, si différent de Sarkozy en tant qu'homme et pourtant allié obligé. On verra dans quel état ils nous le rendent entre le G8, l'OTAN et les hôte-doges. (pardon, les hot-dogs). Aux US les élections sont tellement imbriquées à tous les niveaux, du local, à l'Etat et au Fédéral que notre système est perçu comme très centralisé. D'ailleurs il l'est.

Donc un socialiste aux USA attire forcément les regards. sa femme aussi d'ailleurs, dans un pays qui adore les journalistes et les femmes chics à ne pas confondre avec les chicks.

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