samedi 1 décembre 2012

Saint Montebourg, patron des forges

Aujourd'hui c'est le 1er décembre. Trois événements majeurs :

Je suis de retour à Paris dans un brouillard matinal spectaculaire à regarder avec la caméra de queue de mon Airbus A380. Un tel brouillard que les hôtesses et stewards se pressaient aux hublots pour regarder le gris infini qui nous entourait. Le même gris qui entoure les chômeurs qui défilaient aujourd'hui. Un gris de premier décembre.

Le cas de Florange semble provisoirement réglé, avec un gouvernement qui n'a pas adopté la position nationalisatrice de Montebourg, mais qui l'a utilisée (et lui aussi) comme carotte et bâton pour forcer un accord avec la famille Mittal. Cet accord est fragile et demandera un suivi sérieux, sinon, attention ! Montebourg menacera encore de nationaliser. Etrange balai que celui du redressement productif alors même que le redressement est un mot difficile à assumer. Ceux qui n'aiment pas Montebourg disent qu'il s'est fait désavouer. Ceux qui l'aiment disent qu'il s'est fait désavouer, l'UMP ne dit rien car elle est désavouée pour l moment, t le gouvernement utilise intelligemment ses différents ministres pour négocier des positions délicates.

C'est la Saint Eloi, patron des orfèvres... et surtout des forges. La vie n'est pas qu'un hasard. Si Montebourg a mis sa culotte à l'envers ce matin, c'est en hommage au patron des forges et pour faire la nique aux patrons des forges. Le calendrier est riche d'enseignements !

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