On ne dira plus élections cantonales, mais départementales et pour la première fois est introduite la notion de "ticket" : un homme et une femme à la tête d'une collectivité regroupant deux anciens cantons. Tout ça sur fond de redécoupage (on ne dit pas tripatouillage) des zones en fonction des populations. Un grand exercice classique en France, piloté par le Ministère de l'intérieur. Après Sarkozy, Valls. Exercice à réaliser dans le plus grand silence avant les élections de 2015. Ici un article sur ce qu'en pense Corse-Matin, puisque la Corse est une région particulièrement douée pour les dossiers électoraux, et un autre sur ce qu'en pense un autre grand journal politique, Elle. A terme, il y a aura donc autant de femmes que d'hommes conseillers
Tout est normal, donc.
En Italie aussi, où le feuilleton de l'élection présidentielle (par un collège censitaire) s'est terminé aujourd'hui : pour la deuxième saison consécutive, le héros Giorgio Napolitano a été réélu président, car aucun prétendant n'a réussi à s'imposer. La gauche est laminée, Berlusconi présent comme jamais et les populistes dans la rue. On dirait un retour en arrière de plusieurs mois ou années. Un cercle vicieux.
Re-bienvenue en tous cas à ce président de bientôt 88 ans !
C'est pas à Paris qu'on aurait ces problèmes...
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