mercredi 8 mai 2013

Un an de François international

Il s'est passé beaucoup de choses dans le monde depuis un an, depuis le baptême de François dans le bénitier républicain international. On a parlé hier de l'Europe, on n'y reviendra pas. On va donc se concentrer sur le reste du monde.

La vraie francophonie a réuni un Sommet en quelques jours, vite fini et la France de Francois y fait montre d'une diplomatie mitigée, après un Sommet 5+5 galop d'essai.

La Syrie évidemment a tenu tout au long de l'année, y compris pendant le ramadan (avec un Sarkozy qui s'en mêle) avec des prises de position prudentes notamment sur les livraisons d'armes, mais aussi la Palestine avec son statut d'Etat observateur à l'ONU.

Le choix a été fait d'intervenir au Mali, sa guerre, la victoire de l'armée française, le chameau, la mort des chefs terroristes, puis le retrait. Avec une remise de prix à François par l'UNESCO... Et une sanglante prise d'otages en Algérie. La guerre, donc, avec les moyens affectés à la Défense (ou à l'attaque)

Pour l'Afrique en général à commencé à être présente - avec ses présidents mais aussi la nouvelle patronne de l'Union africaine - évidemment avec les otages libérés sans versement de rançon (discours officiel puis succès au Cameroun), les discours ambigus sur le Kivu. Le Maghreb, avec le voyage en Algérie, suite aux regrets exprimés par François pour les massacres de 61.

La Corée a étrenné son nouveau chef, avec les rodomontades guerrières récentes, mais il y a eu aussi, en Asie, les kurdes assassinés à Paris, et des typhons meurtriers. À propos de Corée, d'ailleurs, Z Lartiste nous livre un dessin d'actualité cette semaine suite à l'échec du lancement d'un missile français en Bretagne. On est prié de ne pas rigoler.

Le voyage numéro un de Francois en Chine pour recoller les morceaux lui a permis d'être le premier chef d'Etat après un changement majeur de direction. Avant il y a eu le Laos pour s'entraîner.

Obama a entamé son deuxième mandat un jour plein d'anniversaires, avant ses murs budgétaires qui impactent le monde entier et les rythmes présidentiels. Chavez et ses hommages (a)variés, Florence Cassez libérée (de prison, pas d'otage) ont aussi rythmé l'année.

Le G20 s'enlise dans une mondialisation proche de l'épave flottante, et les BRICS essayent de s'émanciper. Le discours inaugural de François a l'ONU n'avait pas encore marqué les esprits. Celui devant les ambassadeurs non plus. Celui à l'OTAN avait pourtant marqué un bon démarrage.

Le Vatican a changé de blason et de chef et les catholiques romains donc de pape, avec peut-être même une nouvelle constitution. C'est un autre sujet, même s'il s'appelle aussi François.

 

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