mardi 9 juillet 2013

Le retour de Nico

C'est fait !
Sarkozy est revenu en politique officiellement hier.
Il l'a dit lui même.

Pour célébrer cet événement, j'ai décidé de l'appeler Nico, c'est mignon et ça rime avec Sarko.
En plus ça fait deux syllabes et ça va bien avec cette chanson culte.




Voici les nouvelles paroles, donc :

Nico reviens Nico reviens
Nico reviens parmi les tiens
Du haut de la croix, indique nous le chemin,
Toi qui le connais si bien


Mais qu'a-t-il dit exactement ?
Indépendamment du film pirate amateur diffusé sur France Télévisions (télé publique, rappelons-le), dans lequel il est plus franc; les médias ont retranscris ses propos publics de manière un peu différente :

«Le jour où je voudrai revenir, je vous préviendrai»
20 minutes

«Ce n'est pas le moment de ma rentrée politique, parce que le jour où je voudrai, je vous préviendrai»
Le Parisien et TF1

"Et si je devais revenir... Je vous préviendrai !"
Le Monde et un Tweet

Certains parlent de retour, d'autres le dénient. Ne soyons pas cons ou soumis (ou les deux mon colonel), oui, c'est un retour.

Le français est une langue redoutable. La différence entre le futur et le conditionnel tient à une lettre, un pauvre petit s comme Sarkozy, ou à un petit mot comme "si" ou "quand" ou "où".

Je m'attarde sur cette petite phrase, parce qu'arrivant vers la fin, comme dans tous les discours de la Terre, elle trahit les vraies intentions de l'orateur, une fois parcouru le discours calibré. D'ailleurs cette phrase n'a pas été reprise sur le compte Twitter officiel de Nico : on imagine les doigts agités et le cerveau bouillonnant du conseiller chargé d'envoyer les tweets officiels et se demandant à chaque instant ce qu'il devait écrire ou pas. Dur métier !

En français donc, "le jour où je voudrai" suppose un futur, comme dans "le jour où mon prince viendra"... sans commentaire, Nico n'est ni un prince ni le Messie, même si hier le siège de l'UMP avait l'air d'une église pleine de croyants pratiquants avec des paniers circulant pour la quête. Il parait que le Sarkothon serait arrivé déjà à 2 millions. Bravo pour eux. Encore 9 millions avant le 31 juillet. Si vous êtes ami de Nico sur Facebook vous allez être sollicités. 9 euros par ami et c'est plié.

J'adore cette définition du mot "ami" d'ailleurs sur Facebook. On n'a pas la même, c'est certain. Mais par quoi faut-il le remplacer ? Followers est pris par Twitter (et non traduit). Copains, camarades, connaissances, collègues, confrères, amants sont inadaptés. Soutiens ? Voyeurs ? Intéressés par ? abonnés ? individus ? ... C'est un vaste débat. Dans le cas d'un compte comme celui de Facebook, on parle de "fans", comme pour une rock star qui annonce que sa tournée d'adieu d'il y a un an était une fausse sortie. Vu son âge, Nico peut nous faire encore beaucoup de tournées !



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