samedi 20 juillet 2013

Une p'tite mousse à la plage ?

Attention, ceci ne s'adresse pas à ceux qui prennent la route pour les départs en vacances, ni aux cyclistes qui bouclent le Tour.

A Paris, c'est le début de Paris-Plages C'est un concept ancien, mais comme vous pouvez le voir sur ces photos, il y a un avant, un juste avant et un pendant.



Pendant Paris-Plage, il y a un ordre étonnant puisque l'eau et le sable sont séparés par le goudron. En général, le goudron n'est pas au bord de l'eau. M'enfin, on est à Paris et on ne peut pas tout avoir ;)


Qui dit plage dit buvette (et vendeurs de chouchous ?) mais pas d'alcool, hein ? D'ailleurs il y a un peu d'agitation dans les bulles car les grands brasseurs de bières ont décidé de porter plainte à l'Europe contre la France qui a augmenté dans le budget 2013 de manière drastique les taxes sur la bière. Pourquoi donc se plaignent-ils ?
- ça renchérit le prix d'une mousse de 15% à peu près, parait-il. Comme ça au moins les producteurs de vins sont contents, il redeviendrait moins cher de boire un verre de vin qu'un demi. il s'agirait donc d'une mesure destinée à protéger notre industrie vinicole nationale, au moment même où elle se diversifie avec tous ces vins aromatisés à n'importe quoi (même au Coca, si, si !). Il suffirait d'ajouter quelques bulles et hop on aurait de la vinière française.
- l'augmentation des taxes était supposée renforcer le poids des micro-brasseries qui fleurissent un peu partout en France, avec surtout des ventes locales et/ou saisonnières, contre des multinationales de la bière. On peut comprendre que les grands brasseurs n'aiment pas être écartés d'un marché au profit de petites entreprises. Mais que fait le MEDEF ???
- Ah oui, d'ailleurs, le MEDEF n'a rien à y voir car tous les grands brasseurs présents en France sont étrangers. Toutes les grandes bières bues en France viennent d'ailleurs. Les Pays-Bas et la Belgique évidemment. Quand à Kronenbourg, c'est une marque de Carlsberg, société danoise. Il n'y a donc de bière française que des bières locales (surtout dans le Nord et l'Est évidemment). La défense de ces brasseurs est donc basée sur un protectionnisme exacerbé de la France, même si les usines brasseries peuvent être en France.

A méditer en sirotant votre apéritif qui n'est pas fait de quatre tiers comme tout le monde le sait depuis 1936 :


César : Eh bien, pour la dixième fois, je vais te l'expliquer, le picon-citron-curaçao. (Il s'installe derrière le comptoir.) Approche-toi ! (Marius s'avance, et va suivre de près l'opération. César prend un grand verre, une carafe et trois bouteilles. Tout en parlant, il compose le breuvage.) Tu mets d'abord un tiers de curaçao. Fais attention : un tout petit tiers. Bon. Maintenant, un tiers de citron. Un peu plus gros. Bon. Ensuite, un BON tiers de Picon. Regarde la couleur. Regarde comme c'est joli. Et à la fin, un grand tiers d'eau. Voila.
Marius : Et ça fait quatre tiers.
César : Exactement. J'espère que cette fois, tu as compris. (Il boit une gorgée du mélange)
Marius : Dans un verre, il n'y a que trois tiers.
César : Mais, imbécile, ça dépend de la grosseur des tiers !
Marius : Eh non, ça ne dépend pas. Même dans un arrosoir, on ne peut mettre que trois tiers.
César (triomphant) : Alors, explique-moi comment j'en ai mis quatre dans ce verre !
Marius : Ça, c'est de l'Arithmétique.

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