mardi 27 août 2013

Le chemin de Damas : On y va ou on n'y va pas ?

"Le massacre chimique de Damas ne peut rester sans réponse"
"La France est prête à punir ceux qui pris la décision infâme de gazer des innocents"
Conseil de défense demain, Parlement informé...

Extraits du discours de François devant les ambassadeurs, comme chaque année fin août. "La France fait entendre sa voix"...

On y va donc, politiquement parlant...

Il a aussi parlé du reste du monde et de la politique internationale, mais les chaines d'information ont coupé après la partie "Syrie". Il faudra attendre la parution du discours officiel pour vérifier ces notes :

Il a dit vouloir préserver l'outil militaire, qui a déjà bien servi au Mali (7 morts quand même), y compris sur le plan budgétaire... grand débat à quelques semaines du débat sur le budget. "Rarement une opération aura pu atteindre ces dernières années, si rapidement, ses buts" pour le Mali. Un signal envoyé pour la Syrie ? Sauf que la lutte contre les terroristes, la désorganisation des pouvoirs et de la coopération régionale sont des caractéristiques du Sahel, mais pas de la Syrie.

Pour l'Afrique, il a aussi parlé de la RCA (Centrafrique) où c'est le bordel et un grand problème humanitaire. Il parait que c'est aux africains d'assurer leur propre sécurité (pas aux syriens en tous cas). Pour le monde arabe, il s'agit d'accompagner leur transition... (Ah, là, il s'agit aussi de la Syrie, même si François a parlé de la Tunisie). Il a proposé de relancer la coopération en Méditerranée autour de projets concrets (exit l'Union Pour la Méditerranée, le grand raout bling-bling de Sarkozy), tout en n'ignorant pas le problème Israélo-Palestinien (Il ira en automne là-bas ?). François est revenu sur le proche-Orient avec le problème du nucléaire iranien (lié à la Syrie évidemment) en appelant à la transparence et à des gestes concrets et vérifiés.

C'est lorsqu'il a quitté le pur politico-diplomatique que ça s'est gâté : appel aux pays émergents pour soutenir l'économie du Nord aussi, opportunités pour entreprises et universitaires. François en a profité pour vendre ses réformes intérieures, le redressement productif (Sic), le plan climat, le dispositif extérieur français. La diplomatie économique est maintenant partout, y compris au niveau des PME (?) en accompagnement des contrats gagnés par les grandes entreprises.

Pour rendre la France plus attractive pour entreprises et universitaires, les visas seront délivrés plus facilement. Le tourisme doit devenir une grande cause nationale (???) : accueil, sécurité, qualité.

La politique universitaire doit être développée car c'est un investissement, avec Campus France, pour attirer les meilleurs. Idem pour le réseau culturel qui doit promouvoir la marque "France", notre art de vivre, nos créateurs. Les français de l'étranger sont un enjeu : il y en a de plus et c'est bien, "il ne s'agit pas d'un exil". Notre diplomatie doit s'y adapter et les utiliser comme des pojbnts d'appui.

L'espace francophone est un atout formidable. L'Afrique sera un poids important et il faut de plus en plus d'encadrants pour la langue française, à l'étranger.

La Chine en a eu pour son grade : rééquilibrage souhaité des échanges. accueil d'investisseurs chinois en France. L'Inde a été simplement citée. Le Japon est un modèle. Le Brésil et ses affinités particulières, avec une visite fin 2013. L'Afrique du Sud permettra de jeter un pont entre les différentes zones de l'Afrique. Enfin la Russie, avec une amitié historique et des divergences fortes : attachement aux droits de l'Homme (Ah bon, les autres pays les respectent ?), homophobie inquiétante.

Pour le reste : coopération internationale contre l'évasion fiscale, croissance concertée et lutte contre les protectionnismes, accord nécessaire sur le climat (le plus important, bravo les Verts) notamment pour la conférence de 2015 en France et contributions volontaires des Etats, nouveaux financements pour l'aide au développement avec une loi à venir coordonnant tous les acteurs, fonds SIDA.

François a conclu sur l'Europe : prendre l'initiative ? Il veut réorienter l'Europe : simplifier (la gouvernance et les niveaux de décisions), avancer (énergie, numérique, défense), clarifier (plusieurs vitesses explicitement définies avec une "Europe différenciée).

- Coupure d'iTélé qui en eu marre ;) -

PS : Texte du discours de François ici.


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