mercredi 22 janvier 2014

SBB CFF FFS

Késaco ? C'est ce qu'on voit sur les trains suisses (toujours à l'heure évidemment, un référence, à tel point que Apple a acheté les droits pour utiliser l'horloge traditionnelle des gares suisses dans ses téléphones mobiles...).
Ca veut dire quelque chose dans chacune des trois langues officielles de la Suisse (quoique maintenant la langue obligatoire soit l'anglais), mais voici la version populaire, si vous ne la connaissiez pas (à lire à voix haute avec l'accent d'un suisse allemand) :
CFF : Ca Fa Fite !
SBB : Sé Bas Bossible
FFS : Faut Foir Sa !

La Suisse. Toujours dans l'actualité.

Il y a quelques jours, l'interview d'un ancien employé d'une des grandes banques qui explique comment ils faisaient la mule pour les riches étrangers à coup de voyages incognito ou même de randonnées à ski à travers les Alpes. Démenti par la banque UBS. A suivre, un feuilleton qui dure depuis plus longtemps que Dallas.

On en parlait hier, début aujourd'hui de la conférence de Genève II à Montreux (?) sur la Syrie. Tout le monde attendra des déclarations fracassantes, des clashs, des "Messieurs les censeurs, bonsoir", et éventuellement des avancées. Fabius y est (avant d'aller à Bangui assister à l'intronisation officielle de la nouvelle présidente par intérim, la très intéressante maire(sse) de la capitale). Les américains et les russes sont à la manoeuvre sous couvert de l'ONU. Si ça marche ce sera grâce à eux, si ça foire ce sera la faute de l'ONU. Logique. On est dans un monde où les grandes puissances préfèrent se parler entre elles que d'aider une coopération multilatérale mondiale à se mettre en place. Ensuite, il y a les puissances "régionales" qui espèrent en profiter un peu. Dont la France. Fabius va essayer de briller.

A propos de Fabius, notre ministre des affaires étrangères quand même, rassurez-vous, il sera de retour en Suisse vendredi, mais à Davos cette fois. C'est en effet aujourd'hui que les gens importants, les VIP, les patrons et les riches, avec quelques provocateurs au milieu pour faire bien, se réunissent pour leur "Sommet" annuel. Il parait que cette année, ils s'inquiètent pour la planète. Ah bon ? Oui, ils ne s'inquiètent pas pour le changement climatique, tant que c'est mauvais pour le business à court terme. Ils s'inquiètent pour la fracture de plus en plus grande entre riches (eux) et pauvres (les autres). C'est l'un des facteurs de risques jugé les plus importants (dangereux, probables) et qui les inquiète.

Graphique clair pour expliquer la situation clairement et en couleurs claires

Dormez tranquille. On n'est pas revenus à l'époque de Marie-Antoinette qui pensait que donner de la brioche aux pauvres suffirait à les calmer, avant de se faire décapiter comme son mari plus tard (un 21 janvier pour lui). Les riches et les puissants de Davos vont certainement trouver des solutions parfaites pour résoudre tout ça. Je suppose que cela passera par une relance de l'offre pour nous proposer de plus en plus de machins utiles à acheter, ainsi que par quelques guerres pour vendre des armes et quelques grandes infrastructures à construire. C'est à demander pourquoi Davos se tient encore à Davos. Ce "Sommet" devrait avoir lieu en Asie aujourd'hui, plus en Suisse. Un peu comme le "Paris-Dakar" qui a lieu en Amérique du sud.

Peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse l'étiquette.

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