samedi 15 février 2014

Et si on parlait d’autre sotchi ?

On est au milieu des JO. La France ne brille pas, sauf en biathlon (et en tremplin).

Les commentateurs de France Télévisions l’ont bien perçu. Ils se parlent entre eux et se font des blagues foireuses sur des trucs qu’ils sont seuls à connaître, comme si les téléspectateurs n’étaient pas là. C’est un peu dur pour nous, car on doit les supporter. Heureusement on peut toujours couper le son ou regarder des « replays » avec aucun commentaire et seulement le son direct pur. Je vous recommande ! Il y a bien quelques commentateurs qui connaissent le sujet et sont capables d’expliquer les subtilités d’une discipline, comme au curling, obscur mélange de pétanque, de billard, de go, de balayage et de sieste. Le pire de tous les commentateurs reste évidemment Nelson Monfort, qui pourrait parler non stop pendant au moins 24 heures sans dire une chose intelligente. Il doit être vraiment bien en place pour rester aussi incontournable. De temps en temps, les commentateurs ne voient même pas ce que nous voyons et se trompent. En général ils sont même très machos. J’en ai entendu un hier par exemple, en pleine compétition de beaux patineurs artistiques, dire à une dame « A la Saint Valentin on embrasse la main, vivement la Saint Marguerite qu’on embrasse la … ». Le niveau de la télé française publique est très relevé cette année.

On repasse donc en boucle les rares médailles françaises, bravo à Martin Fourcade. A cette heure, on en est à 4. Pour un objectif de 15 c’est mal barré. On espère que la deuxième semaine sera meilleure, sinon le déjeuner de François avec les médaillés pourra se tenir dans un coin de la cuisine.



Ce soir, les commentateurs se sont consolés et ont essayé de « nous » consoler avec … de l’athlétisme ! Le record mythique du saut à la perche a été battu 21 ans après par un français, Renaud Lavillenie, en présence de Bubka dans « sa » ville. Bravo ! Mais le contraste était très fort avec le reste. Et on sentait bien que l’envie de parler de sportifs français qui réussissent était trop forte.
Puisque la croissance a été plus forte que prévue en France en 2013, on est face à un phénomène intéressant : être critique et négatif comme d’hab, ou être optimiste et positif ? En sport, on peut être pessimiste. Normal, il n’y a pas de montagnes en France (euh)… Et les sportifs sont promus comme des stars. Alors qu’en politique, on a des éléphants et des gros morceaux et les politiques sont hués en permanence. Ca change quelque chose aux résultats ?

C’est l’envie de gagner qui fait la différence.
Et la simplicité pour ne pas dire la normalité.




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