vendredi 6 juin 2014

Débarquement

6 juin. Commémorations symboliques et multiples d'il y a 70 ans. Il y a deux ans un François tout frais était passé par là mais qui marquerait un 68° anniversaire ? Hommage nécessaire et utile.

La Télé s'est mise en quatre comme chaque veille de 6 juin avec le jour le plus long sur France 3 et un film à base d'archives vidéo souvent inédites sur TF1, sans oublier le cinéma avec D Day en 3D, ce qui nous fait donc trois didé pour le prix d'un. On n'oubliera pas les images des cérémonies du jour en direct un peu partout, y compris internet puisque finalement l'Elysée est intervenu pour que les images filmées soient retransmises à tous pour un coût modique ou gratuitement.

19 pays sont représentés au plus haut niveau. Lesquels au-delà de ceux dont tout le monde parle (Obama, Poutine, la Reine d'Angleterre, le nouveau président ukrainien, Angela et François) ? Canada, Australie, Belgique, Danemark, Grèce, Italie, Luxembourg, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pologne, République tchèque et Slovaquie. Quelques anciens responsable politiques de Sarkozy à Giscard en passant par Edith Cresson (seule femme premier ministre en France pour le moment)...


Juste quelques phrases qui me viennent à l'esprit :

Pour les jeunes qui ne se souviennent pas, qui sont même nés de parents pas encore nés en 1944, ou même de grands parents : la mémoire c'est utile. Ce n'est pas qu'un livre d'Histoire dans un cours scolaire sans intérêt. Ce n'est ni une donneuse de leçons qui devrait être la seul référence ni un objet pur de nostalgie. La mémoire de ce jour c'est avant tout un hommage à ceux qui sont passé par là, qui ont trépassé par là, pour une cause et des motifs qui les dépassaient. Parce que la guerre est moche et sale. Toutes les guerres, qu'on les gagne ou qu'on les perde. Mais ce qui sauve l'humain c'est la valeur qu'il attache à se dépasser pour une cause qui a du sens. Et dont on se souvient après.

Pour ceux qui s'enrôlent aujourd'hui dans des guerres, ou qui se laissent persuader de s'enrôler : Etre obligé de faire la guerre c'est une chose, choisir de la faire c'en est une autre. On a beau invoquer toutes les excuses qu'on veut bien se donner, choisir de déclencher une guerre, c'est un acte inhumain.  La guerre est inhumaine lorsqu'elle vise à éliminer l'autre, simplement parce qu'il est autre, ou parce qu'il ne partage pas vos valeurs, votre religion, votre race ou qu'il refuse de devenir votre esclave. La guerre de libération contre un envahisseur est-elle morale ou simplement est-elle une rébellion ? Tout ce qu'on peut dire à ceux qui ne portent pas la réponse évidente dans leurs tripes, c'est qu'il faut se poser la question. La guerre (civile ou non) est un chaudron duquel tout peut sortir.

Pour les cyniques, qui pensent à eux avant de penser aux autres : les sociétés modernes développent cet individualisme et cette recherche du confort et du profit égoïste. Si ça ne vous parle pas, voici une blague qui vous fera certainement rire un peu. Transposez juste cette blague à la guerre et vous rirez peut-être moins :

Blague du violoniste

Un jour, un violoniste devait se rendre à son concert du soir dans un orchestre mais il n'avait pas envie. Il demanda alors à son concierge d'y aller à sa place :
- Mais je ne sais pas en jouer ! répondit le concierge
- C'est pas grave, tu seras entouré de mes collègues musiciens alors tu feras semblant ! Personne ne le remarquera !
- Bon ok.
Le soir, tout le monde se met en place, le chef d'orchestre lève sa baguette et.......un grand silence !
Il n'y avait que des concierges dans l'orchestre !!!!!

Morale : ne jamais compter uniquement sur les autres !



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