jeudi 6 novembre 2014

Mi-Mandat 2/2 : François à la télé

Ce soir, quelques impressions en direct de François à la télé pour son grand oral de mi-mandat. Hier on parlait du mi-mandat d'Obama - plutôt un raté. Ce soir, en direct on complètera au fur et à mesure ce biller. Restez à l'écoute... A partir de 20 heures 20 minutes et 20 secondes.

L'objectif de François est simple : mobiliser, combattre la morosité, rebondir à partir d'un nécessaire bilan après un demi-quinquennat... et annoncer quelques petites choses forcément.

C'est parti ! Avec la mort du jeune manifestant contre ce barrage : les mêmes grenades sont utilisées depuis 50 ans ? Moderne la police !

La réalité et le rêve ? Projection ou conviction ? Ambition trop large ? Comment justifier l'écart entre réalité et rêve "gagner le monde, avec notre république sociale". Vaste débat pour commencer. Et on enchaîne par le cauchemar de la réalité ? Lol... François n'est pas masochiste, il accepte les reproches et les trahisons. Mais il n'aime pas la déploration de la France. Déploration ? A ne pas confondre avec défloration.

François n'aime pas parler de lui malgré l'insistance du journaliste : pour l'humaniser ? Le pouvoir change, oui. Trouble de François sur les questions personnelles, refus de la vulgarité des autres. Il détourne habilement les questions personnelles, vers la pluie, et s'affirme comme pudique. Il demande a être respecté dans sa vie privée. Sa voix a changé quand il parle de personnel. Il a rougi aussi. Il préfère parler de bistrots que de Valérie. Bon journaliste en face. François aime les gens et n'aime pas parler de l'écume de la vie. Bonne question : péché d'orgueil ? Bonne réponse : optimiste !

Questions plus politiques, donc François revient à une couleur plus rose pâle (normal pour un socialiste du centre). Président normal, mais circonstances exceptionnelles, fonction exceptionnelle, France exceptionnelle ! Pas incompatible.

Questions du public :

Chômeuse en fin de droits, pas de revenus, pas encore acceptable retraite, 60 ans : on fait quoi ? Réponse : contrat de génération, nouveau contrat pour un emploi aidé pour senior... Si les entreprises jouent le jeu. C'est là que François est blessé par le bât. Début 2015 on verra. Éviter le gâchis.

Chef d'entreprise (650 personnes) moderne et exportatrice : pas assez compétitive en France, trop de taxes et de charges sociales. Reprendre les charges sociales sur le budget de l'Etat ??? Pas assez d'effet. Comment aller plus loin ? Crédit impôt recherche, bof. Simplification, bof, complexification plutôt (compte pénibilité). Réformer les élections dans les entreprises, combattre le monopole syndical ? Deux visions opposées : par le haut ou par le bas. Vaste débat. Vivement un syndiqué car cette cheffe d'entreprise est très anti-syndicats et souhaite le grand soir, avec de grandes réformes structurantes.

Ah zut : coupure Internet, merci Free. Un attentat UMP ? Ouf !

Jeune diplômé sans emploi. Francois parle plutôt de jeune qualifié. Opposition intéressante entre qualification et sans qualification. Critique des collectivités locales qui ne font que ce qu'elles veulent, et donc d'une politique nationale loin de la réalité. François parle de la relance par les emplois verts. Et boum, critique réelle : ça prend trop de temps, les jeunes sont impatients et s'exilent. Halte aux effets d'annonce. François reparle du Canada et de l'import-export de talents. Mais ça ne convainc pas.

Assistante maternelle et désertification de la France rurale : éducation, collège fermé ? François demande de regarder le futur et pas le passé. Des innovations ? Grand plan numérique... Dans les Ardennes ! Le rural contre les incubateurs de Niel (merci Free ça remarche) ? Des visioconférences proposées ? Oui, une bonne idée. Sur l'idée de la ruralité plus généralement : écouter, solidarité, exigence de services publics. Grand écart.

Fin des français normaux. Retour des journalistes pour parler du demi-mandat à venir.

La France a une place dans le monde, et la première en Europe (une bise à Angela). Et encore la République sociale. Les français n'auraient pas confiance en François ? "J'ai décidé" et un président de gauche peut gouverner. Quel cap ? Force, justice, cohérence. (Ah !). Tiens une autre anaphore ? "Quel est mon cap ?"

La comparaison avec les autres pays européens ? Rejet du modèle anglais, pour l'Allemagne c'est un pays de vieux qui doit épargner. La France croit en sa démographie (on dirait un chef d'Etat africain).

Le calendrier : un président travaille pour son successeur, même si c'est lui-même. J'essaye de réduire le délai mais ça prend du temps. Pas d'impôt supplémentaire à partir de 2015 pour quiconque.

Comment sont utilisés les impôts ? Réduire le déficit, ne plus renflouer les banques

Les jeunes ? Priorite éducation, des postes, mais aussi organisation différente, numérique, combattre contre les décrocheurs.

Réforme institutionnelle ? Vive la transparence !

Marine Le Pen présidente ? François se méfie. On ne sait jamais ce qui peut se passer. Il faut redonner espoir, sur la politique qui peut agir, mais pas toute seule. Redonner envie d'être fier d'être français. On n'est pas un pays rabougri. Vous méritez mieux. Le 21 avril peut se reproduire. Et il y a des risques de populisme partout en Europe.

International : djihadisme et otage exécuté en Algérie. Des dossiers sur lesquels il s'implique personnellement.

Élargissement du territoire du référendum : oui mais pour une réforme simple, pas comme celle de Sarkozy. Référendum local peut être une réponse à certaines situations. Un référendum ne doit pas diviser par principe. Sur le service civique, obligatoire ou volontaire par exemple, sur quelques mois.

Un grand événement en France ? JO ou expo universelle... ? On a besoin de grands projets : COP21 (climat), Euro2016 (foot), expo universelle 2025, JO 2024 si Hidalgo est d'accord.

 

Un François plus humain ce soir. Moi il m'a plu. Mais bon, c'est juste une opinion.

Fin du direct.

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