mardi 24 mars 2015

#MuseumWeek ça vous dit quelque chose ?

Cette semaine d'entre deux tours, et pendant que les élus et les candidats pensent à autre chose, c'est la FashionWeek, zut plutôt la MuseumWeek.

Initialement lancée par quelques "community managers" de grands musées en France, cette initiative qui s'étale sur une semaine promeut les musées sur les réseaux sociaux avec ce hashtag, ou ce mot-dièse comme disent les puristes. Elle s'est étendue et touche maintenant plus de 1000 musées dans le monde, avec une communication bilingue français et anglais. Toute la semaine les mots que vous trouverez sur Twitter sont en effet astucieusement choisis : lundi c'était #secretsMW pour les petits secrets des musées et aujourd'hui mardi c'est #souvenirsMW pour les souvenirs de nous, les visiteurs. 

Le site officiel est ici et on en parle là par exemple.

Alors quelques souvenirs de visites dans les musées ? C'est parti !

Le Louvre, Paris, avec un petit gamin de 7 ans. Il n'est pas très intéressé par les musées et se traine un peu, surtout que le Louvre c'est grand. Idée lumineuse à l'entrée de la Grande Galerie, si longue, si longue... Compter le nombre de zizis sur les tableaux de la Galerie ! Attention, hein, seulement les zizis visibles, ni les zizis cachés, ni les paires de seins, ni autre chose... La visite s'est déroulée avec application, ni trop vite, ni trop lentement, car il y en a beaucoup et certains tableaux sont accrochés un peut loin quand on a sept ans. Grand souvenir. Et le résultat, me direz-vous ? Évidemment le nombre peut être différent aujourd'hui car certains tableaux changent, mais ce jour-là nous sommes tombés sur le nombre 100 (cent zizis tout rond). Magique, non ? Est-ce que les conservateurs ont fait exprès ? Je pose la question !

Modern Tate Gallery, Londres, exposition Matisse : la salle qui contenait son livre Jazz, posé feuille à feuille sous des vitrines tout autour de la salle, avec les collages originaux accrochés au-dessus. Une dégustation lente et jouissive de ce texte, avec moi traduisant au fur et à mesure en anglais ce beau texte, au début à ma compagne, puis progressivement à une petite grappe de visiteurs anglais qui nous suivaient. Une envie irrésistible d'avoir ce livre chez soi ensuite. 

L'Hermitage, Saint-Petersbourg : juste une salle dans ce grand musée, qui ne contenait qu'un tableau, un petit Léonard de Vinci. Une salle somptueusement décorée de bois et d'or, de sculptures et de formes. Un écrin et un bijou. Lequel choisir. Le contenant ou le contenu, l'excuse du tableau ou la raison d'être du lieu ? J'en suis encore perplexe. Comment valoriser à la fois un lieu et un tableau sans au.ils se concurrencent. Un petit souvenir, avec une seule envie, y retourner.

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