mardi 1 septembre 2015

Cent mille (2)

100 000 aujourd'hui...

Il y a quelque temps j'intitulais déjà un billet "Cent mille" mais c'était pour le 100 000ème mort en Syrie. Aujourd'hui plus personne ne compte vraiment les morts dans ce conflit ni dans la région. L'actualité s'est déplacée - même dans le coin - et compte les temples détruits et les réfugiés admis à contre coeur en Europe par des dirigeants politiques encore plus égoïstes que leurs peuples.

Alors aujourd'hui, pour se changer les idées, une petite - infime - célébration. C'est en effet la rentrée des élèves. L'école primaire d'en face était pleine de parents excités et d'enfants inquiets, à moins que cela ne soit plutôt le contraire. Le patron du bar à côté se félicitait de cette rentrée, car il allait pouvoir récupérer la clientèle des mères venues prendre le café après avoir mis leurs gamins à la garderie à l'école pour papoter discuter de choses sérieuses réservées aux parents d'élèves.

La célébration d'aujourd'hui est pour la 100 000ème page vue sur ce blog (pour un peu plus de 1 200 billets quotidiens). C'est un petit pas pour l'Humanité en ligne mais un grand saut pour moi. La prochaine célébration sera pour le million, si cela arrive avant 2017 ou si je décide de continuer ou si je commence à publier des photos de People nu(e)s... à vous de déterminer le plus vraisemblable.

J'n profite pour remercier celles et ceux qui viennent ici, régulièrement ou pas, et qui y laissent de trop rares commentaires. Je me souviens quand je faisais de la radio - libre, on disait à l'époque - et qu'il n'était pas toujours facile d'avoir une interaction avec les auditeurs, sauf quand on organisait des émissions interactives ou des concours. Bloguer, à notre époque, c'est un peu pareil. Une voix qui part dans la Nature. Cent mille chansons comme disait Frida Baccara en 1968...



Alors oui ce blog est à peu près aux deux tiers de sa route. Cent mille, c'est un joli nombre pour prendre un nouvel élan, un nouveau saut de puce, un nouveau battement d'aile de papillon, un nouvel essor, une nouvelle vie. Il ne faut jamais, ô jamais, attacher trop d'importance aux symboles ou aux nombres, au risque de devenir superstitieux, mais j'aime ce nombre découvert par hasard en ouvrant les yeux ce matin.

Je vous envoie cent mille baisers... à défaut de Cent mille milliards de poèmes...


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