vendredi 22 avril 2016

Conte de la terre nourricière, de ses rois, de ses peuples et de son prince

Jour de la Terrede la Terre nourricière même, ou Mother's Day en anglais, puisque c'est Gê qui est notre mère à tous, nous les êtres vivants coincés sur cette planète en voie de dégradation. J'en parlais ici en 2014 par exemple. 

Créée en 1970 cette journée a été adoptée par l'ONU. Tout le monde attend 2020 pour ses cinquante ans, mais cette année 2016 est exceptionnelle. 

Car après la COP21, l'ONU a choisi ce jour symbolique pour faire signer la convention approuvée de justesse à Paris en décembre. 160 rois représentants d'états ont donc rendez-vous aujourd'hui au siège de l'ONU à New-York pour y signer officiellement l'accord. Ainsi pourront débuter les ratifications, en général par les parlements nationaux. Il en faudra au moins 55 pour que l'accord devienne officiel et internationalement contraignant (si peu, si peu). La France est représentée par François himself, histoire de se reverdir un peu après son accès de goutte macronnienne. 

La France espère ratifier parmi les premiers. On parle de juillet au Parlement car tout est lent en France surtout en matière parlementaire. Ségolène est sur le pont, puisque Laurent Fabius a été relégué dans les soutes du Conseil Constitutionnel où il est chargé de la délicate mission de virer les anciens présidents du Conseil. Ségolène se débat entre écolos anti-nucléaire, anti-NDDL, et lobbies industriels. Les objectifs annoncés dans le paquet énergie français sont ambitieux pourtant. Dommage que cela ne soit que des objectifs. La France donneuse de leçons plane souvent sur le monde. 

Ce jour de la Terre a donc une saveur particulière cette année. En attendant la COP22 (décembre, pas avril). Ayons une pensée pour Solar Impulse en train de voler actuellement au-dessus du Pacifique entre Hawaï et San Francisco où il devrait atterrir dimanche matin. C'est lent ? Oui, car Solar Impulse ne fonctionne su'à l'énergie solaire...

La presse aurait pu en parler plus, de notre Terre, mais patatras, Prince est mort et tous les médias sortent des articles en catastrophe de leurs armoires à nécrologies écrites d'avance. Peu de vidéos et de musique en ligne puisque Prince détestait l'Internet et se battait pour ses droits d'auteur contre les plateformes numériques et même contre les éditeurs. Une image reste pourtant. 

RIP Rest Inpeace Prince. 



Rien à voir avec la Terre nourricière, juste un symbole d'amour pour tous les amours. Un conte à écrire. 



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