Pour les superstitieux, c'est forcément mauvais. D'ailleurs c'est aujourd'hui que Zlatan a annoncé qu'il quittait le PSG, tout en suggérant qu'il y reviendrait dans une autre fonction que créateur de buts et de zlataneries. Un jour sombre. Six mois aussi depuis les attentats du 13 novembre. Premier jour sans pouvoir pour Dilma Rousseff au Brésil. Premier jour post-49-3 pour un PS sonné par ses propres divisions. Comme si le monde entier était passé sous un chat noir perché sur une échelle menaçante.
Pour ceux qui s'en foutent, un jour comme les autres. Un vendredi en tous cas. Même le temps est moyen, entre deux. Pas le grand soleil des vacances, et pas non plus la pluie des jours où François est de sortie. Jour ordinaire pour les festivaliers à Cannes, qui peuplent le TGV où je suis, pour se rendre à leur boulot. Car Cannes ce n'est pas que le strass/stress du tapis rouge, c'est aussi un marché où s'achètent et se vendent les films, et où des milliers de professionnels font des affaires. Cela permet de voir une population différente de d'habitude entre Paris et la Côte d'Azur. Bien sûr je ne suis pas en première avec les chefs et les grimpeurs, mais en seconde avec les travailleurs du ciné.
Pour ceux qui voient la vie du bon côté, comme moi, c'est un bon jour. Un départ en train pour un long week-end de Pentecôte avec des êtres aimés. Un temps qui s'éclaircit de plus en plus au fur et à mesure où l'on s'approche de Saint-Raphaël, en naviguant entre les villes FN qui gangrènent la région. La rêverie de paysages remplis d'arbres et de vignes, de couleurs et de piscines. Un vendredi 13 pour gagner le prix spécial du Loto (je vous dirai, promis). Un vendredi 13 où tout est possible.
Finalement, bon, neutre ou mauvais c'est souvent en grande partie nous qui en sommes responsables, non ? Sauf catastrophes évidemment (relire le billet du début si vous y pensez).
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