mercredi 8 juin 2016

C'est le 100 mars mais il commence à faire beau

On a vécu un temps de cochon, digne des giboulées de mars (qui sont maintenant en avril soit dit en passant). Ca va un peu mieux côté météo, sauf dans l'est de la France sous les eaux, à chacun son tour. A Paris, les pieds du zouave de l'Alma sont ressortis de l'eau, un peu sales quand même, comme quoi l'eau..

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Ah zut, c'st un autre zouave, je me suis trempé !

Aujourd'hui entre grèves reconduites et en extension, ça commence à sentir mauvais. A Paris la moitié des arrondissements - dont le mien - a du mal à vider ses poubelles et le retour de la chaleur augure de bonnes odeurs dans les rues. Pour les supporters de foot en goguette et pour les syndicalistes qui fréquentent la fête de l'Huma, ça les changera des merguez. Après tout, l'image de la France ne sera pas plus écornée qu'elle n'est déjà. Le pays irréformable est à la hauteur de sa réputation.

Par contre, ce mercredi, c'est le 100 mars. Un nombre symbolique venu tout droit de Nuit Debout qui traîne en longueur et qui a eu du mal à mobiliser. sur la Place de la République à Paris il y a 69 jours puisque 31+69=100 CQFD, ce mouvement est en perte de vitesse "physique" puisque la fréquentation vespérale y baisse. Il change de forme et se virtualise, se modifie en un réseau social activiste et progressiste baladé quelque part en Mélenchon et certains membres du gouvernement, et essaye quand même de s'ouvrir à autre chose que les bobos locaux. Pour preuve, les nombreuses initiatives pour s'en inspirer (en gardant le "logo") tout en s'éclatant dans plusieurs directions.

Le mouvement sympathique a laissé peu à peu la place au questionnement "et maintenant ?". Les réponses sont multiples et peu coordonnées. Les syndicats (et les partis) se méfient de ce type de mouvement qui, quelque part, leur dénie toute existence, comme ils ont toujours été opposés aux non encartés. Les mouvements alternatifs existants veulent bien du "logo" mais pas plus. Comme ces affreux qui essayent de déposer une marque "Nuit debout" à l'INPI et contre lesquels le mouvement appelle à se battre.

Bon, soyons optimistes, ça peut encore aller mieux et tout pourrait s'arranger... si Paris était en sucre ? Ah zut, si Paris était en sucre, une grande partie aurait fondu dans la Seine. D'ailleurs le Conseil des ministres de ce jour s'est intéressé à des questions clés, comme les crues et le foot. Tout n'est donc pas perdu ! On notera quand même un bémol avec la nomination de Besancenot à Belfort dans le compte rendu... Correctif : Ah zut, c'est un autre Besancenot et il est préfet.

Vivement qu'on change de... mois !


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