Rentrée po popo po popo po litique

C'est la rentrée po popo po popo po (à chanter sur l'air bien connu dans les stades) politique. Les JO sont finis, place au pain à fournir au peuple. Après les médailles, le chocolat (ou la brioche comme disait Marie-Antoinette quand elle avait encore toute sa tête. 

Le premier conseil des monstres (oups des ministres) de la rentrée a eu lieu ce lundi pour bien montrer que les ministres sont là et soutiennent François. Tous. Opération séduction avec les bilans des lois de l'été 2015, forcément flatteurs. Compte rendu officiel ici. Histoire aussi de prendre les devants avant les annonces politiques des concurrents qui démarrent sur les chapeaux de roues. 

Macron avait démarré sec au Puy-du-Fou en se disant "non socialiste" ce dont personne ne doutait. Il se déclare majorité présidentielle, ce qui est une formulation bien attrape-tout. Le gouvernement actuel est majoritairement socialiste mais comporte des radicaux de gauche, des écolos et un macroniste. Si Macron était président un jour, il serait encore majorité présidentielle... Pour le moment il est encore ministre. 

Montebourg a lancé hier sa candidature officielle avec un programme de gauche mais plus large que socialiste pour 2017. Un programme très précis et bientôt imprimé, discours à lire sur son site internet au nom bien choisi. Avec un slogan qui tue "La Nouvelle France", genre New-York Mase un France.  Il parle de la présidentielle directement et joue sur l'ambiguïté avec les primaires de gauche tellement son positionnement est anti-François (et Valls). En gros si Francois se présente, il se présentera contre... Sinon, il se présentera aussi (avec Aurélie comme ticket).

On attend aussi les non-Universités d'été du PS remplacées par des machins sans saveur. Embrouilles et discours embrouillés à prévoir. 

On attend surtout la fin du feuilleton j'y vais j'y vais pas de Sarkozy. Ses sbires, dont l'Estrozy de Nice, annoncent sa candidature imminente et jeudi au plus tard. On imagine les tweets vengeurs et déjà écrits de ses compères et néanmoins ennemis de LR "Il était temps. Qu'il démissionne dès ce soir" ou "Sarkozy souhaite tellement être président. Soyez gentil, offrez lui du beurre"... 

Mise à jour : c'est fait, il l'a annoncé cet aprèm et démissionnera des la présidence de LR. 

Ce feuilleton marronnier annuel de fin août est un peu lassant. Déjà, me direz-vous ? Dès le premier jour ? 

Ben oui ! Je rentre aussi sur Paris. Snif.