jeudi 20 octobre 2016

De profundis temporaires ou définitifs ?

Journée bizarre aujourd'hui. Plusieurs événements quasi-mortuaires dont on ne sait pas encore trop s'ils sont définitifs. 

Cette nuit a eu lieu le débat Trump-Clinton, le dernier en direct à la télé. En fait, étant au Canada, j'ai pu en voir la fin, en plein jet lag. Un débat qui a sonné le glas pour Donald. Il n'a pas gagné le combat ni rattrapé Clinton. En plus il a dit deux grosses conneries qui tournent en boucle sur les chaînes d'info US, résumé ici par exemple

En annonçant qu'il ne reconnaîtrait pas le résultat de l'élection il a scié l'arbre de la démocratie aux branches duquel il s'accroche. A la question Would he support the results of the election, as every other presidential candidate has done since time immemorial ? Il a répondu "I will look at it at the time, I will keep you in suspense." Un bon gros déni de démocratie. Et puis il a prouvé son caractère sexiste encore une fois et ne s'est pas attiré les sympathies de beaucoup d'électrices en traitant sa concurrente de "nasty woman" quelque part entre méchante, mauvaise ou même vicieuse. Brillant, non ? Les "chances" d'élection de Trump sont tombées au plus bas, moins de 13%, et les défections républicaines vont se multiplier dans les (moins) de trois semaines qui restent. 

En France, les écolos ont choisi et c'est Cécile Duflot qui en a pris plein dans la poire (bio). Elle est éliminée du second tour des primaires vertes qui opposera un homme et une femme tous les deux eurodéputés et défenseurs d'une écologie moins bling-bling et politique. Un enterrement de seconde classe pour l'ex-ministre qui a fait du combat contre Hollande sa raison d'être et qui aura du mal à se faire rélire députée. Un vote sanction contre les sortants surtout. Comme ce sera le cas dans d'autres partis et autres primaires. Il y a un désir de renouveau, bien venu dans notre pays congelé dans un conservatisme évident. 

Et puis on attend tous des nouvelles de Schiaparelli  ce petit robot qui s'est posé sur Mars mais qui n'a pas répondu depuis. L'Europe spatiale sait envoyer des fusées et des sondes mais n'a pas de chance avec ses atterrisseurs (exemple de Philae récemment). Il est trop tôt pour savoir si ce robot survivra ou s'il a creusé un canal sur Mars, avec un tel nom prédestiné. L'Europe a peut-être des progrès techniques à faire, mais surtout des progrès en marketing. La NASA est mille fois plus forte sur ce dernier plan en sachant communiquer sur ce qui fait fantasmer le public. Qui sait écrire Schiaparelli ou sait même qui il était ? Les rovers américains portent des noms plus simples, n'est-ce pas, Curiosity ? Attendons quand même avant d'enterrer ce robot qui n'est qu'un atterrisseur basique en test.





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