mardi 29 novembre 2016

A côté de ses pompes : la droite ou la gauche ?

Depuis la primaire de la droite (et du centre parait-il) c'est le bordel un peu partout.

A droite, car Fillon est en train de tout reprendre en main : la future campagne, la direction de LR, la commission des investitures pour les législatives qui suivent, le programme... Les bureaux politiques de LR à venir s'annoncent délicats pour les sarkozystes et les reconvertis de la dernière seconde. Le nécessaire rassemblement va arriver, forcément, mais il sera bien dirigé, le pied droit en avant dans une posture bien agressive, on dit décomplexée à notre époque. La droite a toujours aimé les chefs et les patrons. Cette fois-ci, ils en ont un, un vrai, un dur, pas aussi bling-bling que le précédent. Ca va marcher à la baguette. Malgré le vrai-faux retour annoncé de Sarkozy ;)


A gauche, on marche effectivement à côté de ses pompes. C'est comme si la gauche était une pieuvre à huit chaussures, chacune marchant dans sa direction. Pour en citer quelques-unes : François avec son chemin de traverse vers l'élections, Valls avec ses pas de deux pathétiques et pas très éthiques, Mélenchon qui a forcément et tout le temps raison, Macron qui confond droite et gauche en espérant que cela ne se voie pas trop, Montebourg qui se sent en mode recours d'une gauche rassemblée mais rétrécie, Les Verts qui sont parait-ils encore vivants, le PRG qui est chaussé pour l'hiver avec sa candidate, et l'extrême gauche qui fait comme d'habitude à battre le pavé en santiag (o de Cuba).

Au centre, on ne sait pas de quel côté pencher, puisque le monde est binaire comme les ordinateurs et non ternaire comme les voeux des centristes.

Tout cela m'évoque des problèmes de chaussures. Il faut cirer les pompes de tous ces mégalos et être bien équipé pour à la fois une traversée possible du désert et un hiver rude, sans oublier les coups de pied dans le derrière des ennemis.

J'en profite donc pour vous mettre deux petits films de chaussures. Emouvants si on sait les regarder au premier degré, sans le cynisme de bon aloi du critique blasé Les chaussures ont souvent fait l'objet de films, avec ou sans grand blond, car elles restent des symboles prouvés de notre condition humaine, sans aller jusqu'au lavage de pieds par le Pape ou le cirage des pompes de Fillon par Frigide Barjot. Comme disait Descartes "Je marche donc je suis (quelque chose)" ou Shakespeare "To walk or not to walk".





PS : Je déménage jeudi alors, oui, les chaussures à ranger dans des cartons, je connais. Les chaussettes aussi, et donc le problème des paires (de chaussures et de chaussettes). Les chaussettes orphelines aussi, comme tout le monde, malgré le paradoxe de Russell : 4'45'' dans la première vidéo ici en version Maths, en version philosophie, et ici en version vaguement compréhensible (diapos 45-46)... Comment dénombrer un ensemble infini de chaussures (facile) et comment dénombrer un ensemble infini de chaussettes (impossible) ?

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