Débat ce jeudi à la télé. Il reste peu de temps pour
Les sept affiches des sept
L'homme en noir et blanc, le regard tourné à "votre" droite, un peu vers le haut. Assis dans sa chaise, le dos au mur, de toutes façons il ne peut plus reculer. Un homme politique classique un peu à l'ancienne, cravate noire, marié. Personnellement j'adore toujours l'usage du pronom "On" qui permet toutes les approximations. C'est qui On ? Il écoute Juliette Gréco.
La femme en blanc et en couleurs, toujours regardant à notre droite vers le haut. La même lumière que Copé ? Une femme tronc sans membres ni bijoux, rigolarde émerveillée par ce qu'elle voit, avec une coiffure très travaillée. Du Nouveau, eau et gaz à tous les étages. Elle écoute Grand Corps Malade
Le drapeau français et un homme coloré en bras de chemises, en pleine action pour un politique, c'est-à-dire parler. Un fond naturel, avec un regard pas vraiment dans les yeux mais presque. Marié aussi. Courage, vérité (famille patrie)... en paroles ou en actes ? Il écoute Yvette Horner
Une photo à l'ancienne genre années soixante sans génie. Tout est sombre (bleu nuit parait-il) sauf la face rougeaude du candidat bordelais. Un regard droit dans l'objectif et donc nos yeux. Pas de main, pas de charisme, une décoration et fin à dire sur la coiffure. Juste agir et faire le job (en un seul mandat soit dit en passant - NB : Avez-vous remarqué que suite au dernier livre de confidences de François, il s'était déclaré déçu et surpris qu'il paraisse avant la fin du quinquennat ? Comme si lui aussi pensait qu'il n'y aurait pas de deuxième quinquennat ;). Il écoute Bourvil dans salade de fruits, olé, olé.
Un poisson qui marche mais pas vers nous (vers la droite) et qui nous regarde, nous, sur le bord de la route pendant qu'il poursuit son chemin. Juste la main droite (celle pour serrer les mains de la foule en liesse) et une décoration. Du bleu partout et des pois(sons). Convictions ? Vote utile en tous cas, comme tous les petits candidats de toute éternité. Il écoute la chanson de Rocky
Le regard pas franc et le sourire auto-satisfait de l'ex-président. Grand drapeau français et un slogan résumé au titre de son livre. Pas de main mais une décoration. En gros, faites-moi confiance sur ma bonne mine et ma belle coupe de cheveux. Il s'écoute en boucle, Mireille Mathieu n'était pas disponible.
Contre-plongée à la Eisenstein, le choix également de l'absence de cravate. Toujours le regard à droite et en haut, très haut au-dessus de nous, vers la ligne bleue des Vosges. Le (re)nouveau, qui est au nouveau ce que la Renaissance est à la naissance. Il écoute une musique militaire.
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