lundi 5 décembre 2016

L'angoisse du blogueur le lundi matin après la mort de Gotlib

Pourtant, il se passe des choses dans le monde poli-tic tac :
- L'Autriche n'a pas (encore une fois) basculé à l'extrême-droite et a préféré un père vert pépère comme président.
- L'Italie a refusé le référendum proposé par son premier ministre et se retrouve sans gouvernement, en attendant peut-être (horreur) les gais lurons du populisme de Grillo.
- La gauche est une rubrique à brac à elle toute seule, avec l'annonce de la candidature de Valls à la primaire de la belle alliance réduite au PS et la volonté des frondeurs de ne lui opposer qu'un seul candidat (malgré les énormes égodossiers des prétendants).
- Même la Nouvelle-Zélande a changé son hamster jovial de premier ministre, alors qu'ils se fendaient la gueule depuis huit ans ensemble.
- Ségolène Royal a trop bu du rhum, un fluide glacial si l'on y plonge trop de glaçons, ce week-end (selon Jack Langue de pute qui était lui à Abou Dhabi où il est interdit de boire en public mais pas en privé) et s'est faite l'écho des rumeurs de la savane à Cuba sur les droits de l'Homme.

Pourtant... Que bloguer aujourd'hui, sinon Gotlib.

Il y a eu toutes sortes de générations, de Mitterrand à Hollande, mais il y a eu la génération Gotlib, ainsi que les enfants et les petits-enfants de cette génération. Un humour gros et fin à la fois, qui accompagne les enfants de leurs premières lectures à leurs émois de jeunes adultes, sans parler des adulescents qui n'en sont jamais sortis. Une sensibilité délicate et profonde, selon le sens de la lecture.

Quelques souvenirs un peu au hasard ici... Pas un hommage, il n'a pas besoin de ça, mais un souvenir ému d'un lecteur assidu.

Une expo qu'il fallait avoir vue, à Paris et ailleurs. Au musée juif comme M. Gottlieb, à ne pas confondre avec un flipper, une pinball machine ou une pine-balles comme disaient les ados boutonneux.

Son site d'abord, un site mort avant sa mort, où il jouait sa mort à la Marion Cotillard.

On ne peut s'empêcher de rêver que c'est comme ça qu'il est mort ;)

SuperDupont, sa baguette, son camembert et ses odeurs. Un vrai héros bien de chez nous, malheureusement pris au premier degré par les racistes de tous poils (aux bras)

Le plus gai de tous les lurons, avec un ego surdimensionné et un sexe sousdimensionné

Le moins jovial de tous les totems. A l'époque il avait encore trois doigts en l'air avant qu'un de chaque côté ne tombe et n'écrase ses hamsters louveteaux

Je n'ai jamais su combien de pattes avait une coccinelle et Gotlib ne m'a pas vraiment aidé

Aaaaaaah. Il en cachait des choses sous son manteau le pépère... des surprises et des surprises

L'infini
de la
science
,
revisitée
et
motivante
pour
de
futurs
scientifiques

Le premier numéro où sont parus les dingodossiers (n° 292, le play-back) en 1965
Le premier numéro de l'écho des savanes. Une autre époque, une autre génération. Une page de publicité qui a fait irruption dans l'Histoire de la bédé française et qui nous a tous secoué le cocotier

Rhabillée pour l'hiver, la coccinelle...


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