La mobilisation s'est étiolée mais existe encore de-ci de-là. A suivre, en ces temps où les affections électives ne rejoignent pas forcément les élections affectives.
La loi Travail a été votée et le gouvernement est en vacance(s) de pouvoir(s). La gauche de gouvernement ne gouverne plus et ne sait même plus si elle est de gauche. Tout le monde attend les élections (premier tour dans un peu plus de trois semaines). Un temps peu propice pour des manifs sauf lorsqu'elles sont manipulées. Loin de moi l'idée que toutes les manifs sont manipulées, surtout pas. Le complotisme est source de tellement de dérives qu'il est un phénomène dangereux au plus haut point. Mais même le spontané ne peut rester spontané longtemps sans a) s'étioler b) se faire récupérer ou c) se transformer en un mouvement de fond. Nuit Debout n'a pas réussi à le faire. Pour l'instant. C'est marrant, mais cela tombe le jour où pour la première fois la CFDT double la CGT au plan national...
La gauche se délite à grande vitesse, certains aidant à grands coups de taloches l'accélération du processus. Le prochain congrès du PS sera passionnant à suivre, pour les paléontologues. Et les blogueurs. Les blogueurs ? Pas tous.
Car j'en profite pour vous rappeler que ce blog s'arrête, sous sa forme actuelle, le 7 mai au soir. Comme promis. Il a commencé le soir de la victoire de François, le 6 mai 2012, et est prévu depuis l'origine pour se clore le soir
"Bien.
On commence donc un nouveau quinquennat."
Je vous parlerai de la suite. Autres temps, autres moeurs, autres formes, autres sujets.
Mais même auteur.
PS : Aurais-je commis une erreur ? J'aurais dû écrire 365+31 donc #396 ;) puisque le premier avril 2016 était le 32 mars.
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