mardi 11 avril 2017

Poésie d'eux

Dimanche, je bloguais sur Le Poète, une nouvelle parmi d'autres, comme presque tous les dimanches. Pourquoi ? Comment m'est venue cette idée ? Je crois que c'est la lecture d'un tweet puisque ce 9 avril était l'anniversaire de Baudelaire. D'un poète à Le Poète ?

Aujourd'hui, c'est une autre commémoration, autour de la mort il y a 40 ans de Prévert, le poète du monde moderne de naguère. J'en parle régulièrement ici de ce poète qui réveille en nous le sourire de l'enfance, de l'anarchie, de la liberté et de la beauté simple. Je vous remets mon lien favori sur lui, c'était le 22 novembre 2015. 
 

Et dire qu'en 1977, lorsqu'il est mort le poète (à ne pas confondre avec la chanson de Bécaud qui date de 1965), l'Internet n'existait pas, ni le rap français, ni les radios libres... Un individu comme Prévert, qui aimait rêver et nous faire rêver, aurait tellement détourné ces outils pour sculpter sa poésie... On en bave. Et ce n'est pas le printemps des poètes qui va nous le ramener ce printemps. Nous amener à sourire, frissonner, rire, frémir, vibrer, vivre, sensualiser. Pourtant, pourtant, les poètes existent. Il suffit de trouver leurs nids, de les dénicher. 

La poésie imprimée est toujours aussi confidentielle. Une sorte de danseuse pour éditeur croyant en la vie malgré le pessimisme de ses collègues. La poésie aujourd'hui est de plus en plus déclamée, dite, chantée, imagée. Signe de notre temps guidé par l'image sous toutes ses formes. Même le Haïku change et peut devenir tweet, snap ou clip. Et pourquoi pas ?

Mariage ça te dit ?
Mariage, ça nous dit !
Mariage samedi.

Comme quoi, dans la poésie, il n'y a pas que la forme. Il y a le fond aussi. 

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