vendredi 30 juin 2017

Dernier jour (de juin). Un voile tombe.

C'est vendredi et est de dernier jour de juin. Un jour où on devrait rire, s'amuser, parler du parfum tout proche des vacances. On pourrait même rire de la mort avec celle du Président Loulou de Montpellier qui voulait qu'on rigole après sa mort. On a le droit de rigoler de tout, n'est-ce pas ? Spécialement si on le fait avec respect ou irrespect joyeux.

Mais voilà. Simone Veil vient de mourir. On a le droit de ne pas rire, aussi. Je suis triste devant le départ de cette grande dame. Une vie bien remplie (et des hommages forcément un peu partout avec des nécrologies déjà écrites depuis longtemps comme ici dans Le Monde). Chacun en retiendra ce qu'il voudra. Moi, je retiens deux mots : combat et femmes.

Combat, lors de multiples combats, qu'on choisisse d'y aller ou qu'on s'y trouve mêlé, les combats demandent de la chance, de la volonté et de la force pour s'en sortir. Ce n'est pas donné à tout le monde. Madame Veil avait ces forces.

Femmes, car parmi d'autres elle a porté longtemps le combat pour les droits des femmes, et pas seulement lors de la loi sur l'IVG. Une voix forte et respectée, haïe des phallos à courte vue sur le moment. Il y a des gens comme ça, qu'on écoute parce qu'ils ont cette capacité à engendre le respect sans en faire un mandarinat ou des effets de manche de tribuns assoiffés de notoriété.


Respect, Madame.

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